Jour 25 Escale à Cabo San Lucas (Mexique)

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Notre navigation a continué cette nuit jusqu’à ce que nous arrivions vers 8h00 en vue de la Bahia California. J’en profite pour aller au point de rendez-vous au « Grand Bar Électra » pour recueillir le ticket N°43 indiquant le numéro de chaloupe qui sera utilisée pour descendre à terre. Cette fois-ci nous ne sommes pas amarrés à un quai et nous jetons l’ancre devant l’embouchure du port de San Lucas au Mexique à 9h00 ce jeudi 8 octobre 2015.

Les préparatifs de descente des chaloupes vont bon train, et les 6 chaloupes sont rapidement misent à l’eau.

Pour cette deuxième journée au Mexique, nous avons décidé de découvrir nous même le coin, c’est plus sûr, vu la médiocre excursion organisée que nous avons fait hier à Puerto San Lucas. Seul inconvénient, nous ne sommes pas prioritaires au débarquement, passent en priorité les personnes ayant une excursion organisée par le bateau.

Grace à un petit ponton surplombant les flots, nous embarquons enfin vers 10h15 et nous nous dirigeons vers deux places libres à l’avant de la chaloupe, juste derrière un hublot. Nous sommes assez secoués car il y a un peu de mer. Les odeurs de carburant et la chaleur étant très désagréables, je prend l’initiative d’ouvrir le hublot, et une douce brise entre dans la cabine. Je croise le regard du pilote qui nous surplombe, il me fait signe que cela fait du bien…Ouf on va pouvoir le laisser ouvert! Peu à peu la petite embarcation qui peut contenir 120 personnes se remplie et les deux hommes d’équipage dédiés à la manœuvre libèrent les amarres, l’un deux passe devant le hublot et le referme! Je comprend vite pourquoi, l’embarcation reçoit de face les vagues et il est impossible de naviguer avec la fenêtre ouverte sans remplir la chaloupe, ce sont des paquets de mer qui s’abattent sur celle ci! Nous passons à proximité d’un grand dauphin qui croise notre route, et de nombreux pélicans nous survolent dans le ciel. Nous arrivons au quai de débarquement après 15 mn de navigation, il est temps car nous étouffons.

Nous passons le barrage des douaniers Mexicains sans soucis, nous avons écouté les recommandations, il est interdit de descendre à terre toute nourriture, fruits ou boissons. Comme d’habitude, certains n’ont pas écouté et les sacs à dos sont vite débarrassés des objets ou de la nourriture interdits.

A la sortie de l’embarcadère, nous filons tout de suite vers la droite du quai longeant les pontons où sont amarrés les bateaux taxis, en évitant de répondre aux sollicitations des rabatteurs, car nous savons que ce n’est pas à proximité immédiate que nous aurons les meilleurs tarifs. Un peu plus loin, après avoir passé cette première barrière un peu bruyante, un jeune homme nous présente une affiche avec photos des différentes étapes d’un tour en bateau qu’il représente. Son offre est alléchante sur le papier mais il reste à négocier son tarif! Les pourparlers s’engagent à 300 Pesos Mexicains (soit environ 18 US $), et après diverses propositions, nous tombons d’un commun accord sur la somme de 200 pesos soit 12 US $, pour une ballade en bateau de 45mn. Il nous accompagne non loin de là à une petite embarcation à moteur, où un couple d’américain avec leur petite fille nous attendent pour partir. Nous enfilons nos gilets de sauvetage et le bateau amorce déjà sa manœuvre de départ. Au cours de cette balade, nous avons pu voir de très près; des pélicans, des poissons multicolores, des lions de mer se pavanant sur un gros rocher, le fameux Rocher en arche « El Arco », l’aileron de requin (cailloux émergeant de l’eau), l’ilot à la tête de « Scoubidou » vu d’un coté et d’être humain de l’autre. Et c’est presqu’une heure plus tard que nous regagnons la terre ferme, très satisfaits de cette belle excursion, la journée commence bien…

Nous partons à la conquête de cette petite ville portuaire, en s’éloignant peu à peu du centre touristique, passant d’échoppe en échoppe. La faim se faisant ressentir, nous nous mettons en quête de trouver le petit restaurant typique qui saura égayer nos papilles de ses saveurs mexicaines. La tâche n’est pas simple car aucun restaurant n’affiche comme en Europe les menus, et la barrière de la langue y met du sien! Le joli restaurant « El Gualamayas » avec sa cuisine au feu de bois donnant sur la rue attire notre attention, je demande en anglais à la personne venu à notre rencontre s’il serait possible d’avoir une assiette regroupant les différentes spécialités proposées par son établissement. Celui-ci me répond par l’affirmative et nous nous mettons d’accord sur le prix, et nous nous installons en terrasse pour trouver un peu de fraicheur. Peu de temps après on nous amène des tortillas accompagnées de concombres, citrons, tomates, oignons, piment doux, et de différentes sauces plus ou moins épicées avec l’indispensable véritable Guacamole, en guise d’amuse bouche. Puis le plat de résistance, servi dans un récipient en fonte sur 4 pieds sortant tout juste du feu, regorgeant de porc, bœuf, d’avocats chauds, d’oignons confits, de fromage, de cactus comestibles et d’haricots rouge… Une petite panière remplie de Quésadillas accompagne le tout. Ce repas, arrosé d’une Cerveza fraiche a été très bon, et j’ai pu enfin faire découvrir à Isabelle la véritable cuisine Mexicaine telle que je la connaissais déjà. Nous partons repus vers la plage qui est assez loin pour recueillir un peu de sable, mais un peu d’exercice nous fera du bien après un tel festin. Sur le chemin du retour, nous achetons quelques cartes postales, et nous nous retrouvons confrontés au même problème que pour le Costa Rica, mais où peut bien être la « Correjo » la poste Mexicaine??? Après 45 mn de recherche, nous apprenons qu’elle se situe à environ 3km, mais il est trop tard pour y aller, nous devons retourner au bateau, les dernières chaloupes reprenant la mer partent à 16h15. Tant pis, ces cartes partiront des États Unis…

La suite de la soirée s’est déroulée comme d’habitude, après le spectacle du jour « Fast Painting et Dancing Gauchos », et le dîner, nous nous coucherons contents de notre journée qui a bien rattrapée notre déception de la veille.

Suite du compte rendu de notre tour du monde