Jour 19 Escale à Puerto Limon au Costa Rica

DSC02661

Toute la journée d’hier, passée en navigation, nous n’avons pas eu internet, et vers 17h15 locale lorsque celui-ci est revenu, tout le monde s’est connecté, inutile de vous dire que cela a ramé à mort…Aux premières lueurs du jour de ce 2 Octobre 2015, nous commençons à voir les côtes du Costa Rica. Vers 7h00 nous passons à côté de la petite île d’Uvita, et entrons dans le port de Puerto Limon. Ce port est en réalité plus un port de commerce qu’un port touristique, et c’est vers 7h45 que nous prenons place dans le Bus N°3, garé au milieu des conteneurs, pour notre départ vers le parc national de Tortuguero. Après 20mn de route, nous arrivons à Moin Pier, le centre d’accueil touristique où sont amarrés les bateaux qui sillonnent les canaux du sud-est au nord-ouest. Nous montons à bord d’une embarcation à fond plat, pouvant accueillir une trentaine de personnes, équipée de deux moteurs hors-bord. A peine quelques mètres effectués au milieu de cette végétation luxuriante, nous apercevons un Basilic ( et pas celle de St Pierre à Rome!!!), il s’agit d’une espèce de petit iguane, tout vert avec une grande queue.Au terme de cette balade de 2 heures sur les canaux pendant laquelle nous avons pu voir des iguanes, des paresseux, un singe araignée, un autre singe, des hérons, un raton laveur, furtivement un perroquet, des chauve-souris,et des papillons, une petite collation à base d’ananas et de pastèques nous attendait avec une bonne bière locale et un thé glacé.
Un rapide passage à la boutique de souvenir nous a permis d’acheter deux cartes postales, mais pas de timbre…
De retour au terminal portuaire, nous partons en quête d’un restaurant typique pour nous restaurer. Nous voyons pas mal de gargotes, mais celles-ci ne nous attirent pas car aucun menu n’est présent à l’extérieur. Au bout d’environ 45mn nous jetons notre dévolu sur le restaurant « Que Rico » situé sur l’avenue piétonne principale de Puerto Limon.
Nous commandons deux assiettes variées pour goûter à la cuisine locale. Nous découvrons donc un plat à base de ragoût d’agneau légèrement épicé, l’autre avec du jambon grillé. Les légumes étant des chips de banane, du riz, des haricots rouges, des poivrons et du chou rouge. Le tout arrosé de boisson sans alcool, ce restaurant n’ayant apparemment pas le droit d’en commercialiser. Nous trouvons très bon ce déjeuner.
Maintenant il est temps de trouver des timbres et une boite aux lettres, et l’affaire ne va pas être simple…Impossible de mettre la main sur la fameuse « Correos ». Dans un premier temps, nous sommes dirigés sur une petite boutique qui vend des timbres, mais la vendeuse nous dit qu’elle ne peut pas nous en fournir car celle-ci ne connait pas le tarif vers la France. C’est finalement à moins de 500 mètres du restaurant que nous trouvons la poste locale après avoir parcouru la ville dans tous les sens… Nous partons à la recherche d’une plage avec du sable pour notre collection. Les abords du port sont constitués de gros cailloux et pas le moindre grain de sable à proximité, nous nous dirigeons à pied vers une plage que j’avais repéré plus tôt lors des manœuvres d’accostage du bateau. La plage est pleine de bois mort et de détritus, mais nous parvenons quand même à remplir notre petite éprouvette avec un peu de sable propre et sec.
Sur le chemin du retour vers le bateau, nous passons par un petit marché, où les boutiques sont disposées de part et d’autre de petites venelles couvertes, puis achetons quelques souvenirs dans le marché du port.
Le tous à bord étant décrété à 17h00, vers 16h30, après avoir bu une petite Cerveca (une bibine!), nous rentrons au bateau.
Nous devions partir vers 17h30, mais à 18h00 le bateau est toujours à quai, les passerelles sont en place, il se passe quelque chose… Malgré tout le bateau quitte le quai 30 mn plus tard sans avoir embarqué plus personne…
Nous apprendrons le lendemain que le bus d’une excursion organisée par Costa Croisière était bloqué par un accident, le passage de Panama ne pouvant être reporté, le bateau est parti sans eux. Pris en charge par un représentant de Costa, nous les récupérerons le lendemain à Panama à la sortie du canal.
Contrairement à l’habitude, ce soir nous repoussons nos horloges d’une heure, nous n’avons plus que 7h00 de décalage avec la France…

Suite du compte rendu de notre tour du monde